N° 147

5ème année

6 mars 2000
     
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35 h.

Une réunion du comité de pilotage sur l'aménagement et la réduction du temps de travail (A.R.T.T.) s'est tenue le 29 février à l'Hôtel de Ville sous la présidence du Secrétaire Général de la Ville de Paris, M. Bernard BLED, et en présence de représentants de l'administration et des organisations syndicales.

Il a été constaté l'absence d'accord-cadre sur les 35 heures dans la fonction publique, suite à l'échec des négociations au niveau national entre le ministre de la Fonction Publique et les syndicats.

Certaines organisations syndicales parisiennes ont toutefois souhaité que les points qui leur semblent positifs dans le projet d'accord-cadre (aménagement du temps de travail, résorption de l'emploi précaire) soient étudiés au niveau de la capitale.

La D.R.H. a fourni aux syndicats un état des lieux concernant les horaires de travail dans chaque direction. Un questionnaire sur les 35 heures s'adressant à l'ensemble des personnels va être joint au bulletin de paye du mois de mars. Les réponses sont attendues pour le 30 avril au plus tard. Le questionnaire est anonyme et les syndicats devraient être associés au dépouillement.

Lors de cette réunion, M. BLED a indiqué qu'il ne lui semblait pas impératif de déboucher sur un accord touchant l'aménagement et la réduction du temps de travail à la Ville de Paris avant les élections municipales du printemps 2001, mais qu'il n'y était pas hostile, et a ajouté qu'en cette matière il lui semblait surtout important de prendre tout le temps nécessaire pour aboutir à un accord aussi large que possible.


Une nouvelle réunion du sous-groupe de travail sur l'application de l'A.R.T.T. aux cadres (voir "UCP Flash" n° 146 du 28 février 2000) s'est d'autre part tenue le 2 mars.

Les représentants de l'Union des Cadres de Paris ont communiqué aux membres du sous-groupe la synthèse des réponses au questionnaire rédigé par l'U.C.P., qui avait été adressé en novembre 1999 aux personnels d'encadrement (synthèse publiée dans le n° 144 d'UCP Flash).

L'Union des Cadres de Paris a insisté sur le fait que les cadres devaient être partie prenante dans les négociations sur l'A.R.T.T. d'une manière spécifique, faute de quoi leurs revendications ne seraient pas prises en compte et l'on risquait de leur appliquer unilatéralement et de manière inadéquate un régime conçu pour les autres catégories de personnels.

Nos représentants ont fait part à l'administration des préoccupations actuelles des cadres : crainte d'être les laissés-pour-compte de la négociation / responsabilités particulières concernant l'organisation du travail des agents placés sous leur autorité / nécessité de disposer de moyens particuliers pour faire face à la mise en place des 35 heures (techniques de management, formations spécifiques, outils d'information).

L'Union des Cadres de Paris a également indiqué que l'une des possibilités d'application de l'A.R.T.T. aux cadres consistait en une mise en place de la semaine de travail de 4 jours, et a souligné qu'une grande partie des cadres était favorable à cette proposition (qui entraînerait un horaire quotidien de travail d'environ 9 heures).

L'administration a accueilli cette idée avec prudence. La prochaine réunion de travail du sous-groupe sera l'occasion pour chaque syndicat de donner sa définition des cadres, ce qui (reconnaissons-le) n'est pas une mince affaire dans la fonction publique...

Bulletin syndical publié par l'Union des Cadres de Paris (UCP)
2bis, square Georges Lesage 75012 Paris
Téléphone : 01.43.47.80.10 - Télécopieur : 01.43.47.81.45

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