UCP Flash

N° 350 – 11^e année

19 décembre 2005

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Modernisation du dialogue social.

Dans son numéro 348, UCP Flash rebondissait (Toujours plus ?) sur l’indignation du délégué général à la modernisation suite à la faible participation à une réunion d’information réservée aux cadres.

Cet article a reçu une réponse, accessible à tous, sur le blog du Secrétaire Général. Nous ne débattrons pas sur le fond avec le chef de l’administration municipale. Nous nous bornerons à constater que, s’il ne fait que peu de cas de nos arguments, il n’avance aucune explication à la faible participation à la conférence du 17 novembre objet de cette polémique. Nous retiendrons simplement que l’écrasante majorité des cadres ne prend pas le temps de « lever le nez du guidon », et de ce fait ne se met pas « en situation d’exercer dans de bonnes conditions les responsabilités confiées ». Chacun appréciera…

Constatons par ailleurs, d’où le titre de cet article, une modernisation du dialogue social. Au lieu de se rencontrer pour confronter des points de vue, on échange désormais par messages électroniques. La ville de Paris à la pointe du progrès !

Il ne faudrait simplement pas que ce mode de discussion se substitue aux instances institutionnelles de dialogue.

Outre, en effet, la non réunion des instances paritaires pendant 6 mois voici un an pour cause d’élections, nous constatons en ce moment que certains CTP de direction (qui doivent statutairement siéger au minimum deux fois par an) ne sont réunis que grâce à la demande des représentants du personnel, que d’autres sont reportés pour des raisons de disponibilité des élus, et qu’il en a été de même pour un CSAP en formation de recours (cf. UCP Flash 348).

Mais si certaines directions ne semblent pas pressées de réunir leurs CTP, c’est peut-être que le bon exemple ne leur est pas donné.

Qui se souvient en effet de la date de la dernière réunion du CTP du Secrétariat Général ? Ce n’était jamais que le 21 juin 2004.

Fermeture de La Nef.

L’ASPP, qui gère les restaurants du personnel de la Ville de Paris annonce le réaménagement, suivant un calendrier pluriannuel, du restaurant de l’Hôtel de Ville, en vue de répondre aux exigences des services vétérinaires et pour une meilleure réponse aux attentes des agents.

Dans ce cadre est annoncée la fermeture de La Nef, le bien connu restaurant en service à table du 9 place de l’Hôtel de Ville. Fermeture causée par « un problème majeur de chauffage, lié aux défauts de l’appareillage existant ». Il est annoncé que cette fermeture se prolongera pendant toute la durée de la restructuration du site et qu’à l’avenir La Nef sera intégrée dans un concept global de restauration en libre-service amélioré.

Nous devons donc constater et déplorer qu’encore une fois le personnel se voit retirer un avantage existant. En effet, même si La Nef n’était pas à proprement parler un restaurant à caractère social, c’était pour les agents un lieu dans lequel ils pouvaient occasionnellement se rencontrer un peu plus longuement que dans un self et même recevoir des convives extérieurs à la Ville, tout ceci à des tarifs plus intéressants que ceux du quartier de l’Hôtel de Ville.

Et il suffisait de se rendre à La Nef pour constater, au vu de la fréquentation, que ce restaurant répondait à une vraie demande du personnel.

Parallèlement, Le Lutèce, qui ne semble pas touché par les problèmes de chauffage, poursuivra son activité jusqu’en juin 2006, avant d’entrer dans la restructuration globale, sans plus de précisions. Nous n’irons pas jusqu’à émettre l’hypothèse que ce sursis est dû aux tarifs pratiqués par ce restaurant qui attire une clientèle très différente de celle qui fréquente La Nef.

Nous prenons simplement acte de ce nouveau recul social. Souhaitons seulement que la restructuration du self Hôtel de Ville se traduise par une amélioration du service rendu au consommateur de tous les jours.

Et les chocolats de Noël ?

Tous les agents ayant déjeuné dans les restaurants administratifs le 15 décembre, à l’occasion du repas de Noël, ont eu la surprise de constater la disparition de la boîte de chocolats qui était jusque là offerte par l’ASPP à cette occasion.

Nous ne doutons pas que tous les heureux bénéficiaires de cette mesure l’aient appréciée à sa juste valeur et, en leur nom à tous, UCP Flash ne remercie pas l’auteur de cette initiative.

Avancements.

On été déclarés reçus à l’examen professionnel pour l’accès au corps des ingénieurs des travaux de la Ville de Paris les techniciens supérieurs :

Jean-François BROUILLAC (DPJEV), Denis LAMBERT (DVD), Nathalie JARRY (DPE), Reynald GILLERON (DPE), Anne GUYADER (DPE), Corinne DROUET (DVD), Joëlle BARRIER (DU), Véronique FAU (DVD).

Ont été nommés au choix au grade de technicien supérieur les dessinateurs :

Bruno BEHIER (SIAAP), Michel COSTE (DU), Jean-Marc THIEYRE (DPJEV).

Ont été promus au choix à la classe exceptionnelle de secrétaire administratif :

Michel MOALIC (DVD), Annie SCHMITT (DASCO), Véronique SCHNEIDER DE NEEF (DU), Catherine THEILLET (DSTI), Odile THOMSON (DASES), Michel TONDU (M4A).

A été nommé sur liste d’aptitude au grade d’ingénieur des services techniques ;

Claude VIGROUX (DPA).

A tous, l’UCP adresse ses sincères félicitations.

Voici les fêtes.

UCP Flash va maintenant prendre quelques jours de repos et, comme d’habitude sauf actualité importante, vous retrouvera début Janvier, en vous souhaitant d’excellentes fêtes de fin d’année.

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