L'U.C.P. et "Le Monde".
"Syndicat maison monté
de toutes pièces par Bernard BLED avant qu'il ne devienne le Secrétaire
Général de Jean TIBERI", "cartel électoral" ayant bénéficié
d'un "ultime coup de pouce de la machine municipale"
par le biais d'élections anticipées pour les dernières Commissions Administratives
Paritaires : c'est en ces termes que Le Monde présente l'U.C.P.
à ses lecteurs dans son numéro du 20 avril 2001 (p.6), dans le cadre
d'un article sur la Mairie de Paris intitulé " un paysage syndical particulier
et caricatural "…
Dans un droit de réponse
adressé au directeur du journal le 24 avril, Christian VERNAY, Président
de l'Union des Cadres de Paris, tout en notant le caractère
inexact et diffamatoire de l'article, porte à la connaissance
du célèbre quotidien plusieurs informations :
- L'Union des Cadres de Paris a été fondée
en novembre 1991 par l'Union des Syndicats
de Cadres de Paris (U.S.C.P., elle-même créée en 1985) et la
C.G.C.-Ville de Paris (qui
existe depuis une vingtaine d'années). Le Syndicat des Techniciens
de Paris s'y est rattaché en 1996. L'U.S.C.P. est, pour sa part, composée
de plusieurs syndicats catégoriels dont certains très anciens, tel le
Syndicat des Cadres Techniques
fondé en 1948. Difficile dans ces conditions
d'affirmer
que l'U.C.P. est un syndicat " monté de toutes pièces " il y
a peu de
temps;
- Bernard BLED, nommé Secrétaire Général
de la Mairie de Paris sept ans après la création
de l'U.C.P., est en 1991 président de la C.G.C.-Ville de Paris et, à
ce titre, l'un des fondateurs
(et non " le créateur ") de l'Union. Il n'a occupé à l'origine
que l'un des deux postes de vice-président de l'U.C.P. et a cessé toute
fonction au sein des instances
dirigeantes de l'Union des Cadres de Paris dès 1992
;
- Tous les
syndicats représentatifs de la Ville (C.F.T.C., C.G.T.,
C.S.L., F.O., U.C.P., U.N.S.A.),
à l'exception de la C.F.D.T., ont été favorables
à l'avancement
des élections aux C.A.P. pour les mois de décembre 2000
et de février 2001 lors de
la réunion des comités techniques paritaires de la Commune et
du Département de Paris du 15 juin 2000. Nos collègues n'auraient certainement
pas agit de la sorte si l'anticipation du scrutin n'avait été qu'une
manœuvre politique destinée
à favoriser un syndicat maison.
Christian VERNAY rappelle également dans sa lettre qu'un certain nombre
de syndicats composant l'U.C.P. ont entrepris à plusieurs reprises des
actions (pétitions, recours devant le tribunal administratif, refus
du protocole d'accord sur les 35 heures, appel à la grève du 25 novembre
2000) contre des décisions prises par l'ancienne équipe municipale (absence
de publicité pour les postes vacants, refus d'attribuer la N.B.I. aux
cadres A, intégrations litigieuses de personnels contractuels). Ces
syndicats - ajoute le président de l'Union - ne seraient certainement
pas restés très longtemps dans une organisation créée ex nihilo pour
servir les intérêts du pouvoir politique en place jusqu'aux dernières
élections municipales.
En attendant la publication de ce droit de réponse, l'U.C.P. regrette
très vivement qu'un journal aussi réputé que Le Monde fasse paraître
un article qui se caractérise par sa méconnaissance du syndicalisme
parisien et son absence de sérieux. Un article
qui porte finalement bien son titre : particulier
et caricatural…
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