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N° 157 6ème année 10 et 11 octobre 2000 |
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35 h :
Les comptes fantastiques de la Mairie de Paris Après de nombreuses réunions et l’analyse d’un questionnaire envoyé à l’ensemble des personnels des administrations parisiennes, le dossier de l’Aménagement et de la Réduction du Temps de Travail (A.R.T.T.) - que l’on pensait bien préparé en vue des négociations avec les représentants du personnel - vient de connaître un rebondissement inattendu. Recevant le 19 septembre 2000 les organisations syndicales, M. Hubert BIDAULT, directeur des Ressources Humaines, a en effet déclaré d’emblée que le calcul de la base du temps de travail retenu par la Ville était de 1600 heures annuelles réparties sur 219 jours. L’A.R.T.T. se ferait donc à la Mairie de Paris à partir d’un temps de travail quotidien de 7 h18 mn (1600 heures divisées par 219 jours), ce qui conduit à une semaine de travail de... 36 h 30 mn (7 h 18 mn x 5 jours) et non de 35 h ! L’ensemble des syndicats présents a, dans ces conditions, bien évidemment refusé de poursuivre les négociations. Réunies en intersyndicale, la C.F.D.T., la C.F.T.C., la C.G.T., F.O., l’U.C.P. et l’U.N.S.A. rappellent que, compte tenu de la préservation des acquis en matière de congés supplémentaires (4 jours du Maire + 4 jours de congés divers), le calcul théorique sur la base de 7h par jour (35h par semaine) pour 219 jours travaillés donne 1533 heures par an. Les syndicats font de la reconnaissance de cette base de calcul par l’administration un préalable à toute négociation. L’Union des Cadres de Paris rappelle également sa position sur les 35 heures, publiée dans le n° 150 (2 mai 2000) d’"UCP Flash" : - Mise en place de la semaine de 4 jours avec maintien des rémunérations et des congés actuels : les cadres qui n’opteraient pas pour la semaine de 4 jours pourraient choisir entre des congés annuels supplémentaires, une journée non travaillée tous les quinze jours ou la diminution de l’horaire de travail journalier ; dans tous les cas, les jours fériés liés aux repos compensateurs seraient rattrapés ; - Respect des plafonds de 10 heures de travail par jour, 48 h par semaine, 44 heures en moyenne sur 12 semaines et 130 heures supplémentaires par an; - Prise en compte du temps réel de travail, avec possibilité d’envisager des badgeuses électroniques pour les cadres; - Création d’un compte épargne-temps où seront versés les jours de congés non pris et les heures supplémentaires; - Comblement des postes budgétaires vacants avec, en amont, l’établissement d’un état des lieux clair et transparent permettant de juger la nécessité de pourvoir les postes budgétaires nécessaires; - Négociation au sein de chaque service et direction pour mettre en place l’A.R.T.T.; - Création d’emplois compensateurs; - Renégociation une fois par an de la mise en place de l’A.R.T.T. au niveau de chaque service pour permettre à chaque agent, en fonction des nécessités du service et du choix de ses collègues, de changer de dispositif d’application . |
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Bulletin
syndical publié par l'Union des Cadres de Paris (UCP)
2bis, square Georges Lesage 75012 Paris Téléphone : 01.43.47.80.10 - Télécopieur : 01.43.47.81.45 |
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