Le Maire de Paris Jean TIBERI
a réuni les cadres de l'administration parisienne
le 22 octobre à l'Hôtel de Ville afin d'évoquer la poursuite de la rénovation
des services de la Ville, suite à l'étude réalisée par le cabinet d'audit
O.G.T. - Deloitte & Touche Consulting.
Le Maire a décidé la mise en oeuvre de plusieurs mesures,
afin de rendre l'administration parisienne " plus cohérente, plus
efficace, plus responsable " et d'éviter " le cloisonnement
entre les directions " :
- Renforcement du Secrétariat Général :
quatre délégués généraux responsables de mission transversales sont
désormais adjoints au Secrétaire générale, Bernard BLED ; la D.V.L.R.
(direction de la Vie Locale et Régionale) sera également rattachée au
S.G. ; deux nouvelles structures sont crées auprès du S.G. : un observatoire
des innovations locales (chargé d'étudier les nouveautés mises en place
par les collectivités locales en France et à l'étranger) et une cellule
de contrôle de gestion.
- Au plan financier : institution
d'un plan pluriannuel d'investissement ; création d'un système de contrôle
concernent le coût des services rendus ; mise en place d'un intéressement
aux résultats de la gestion des services.
- Pour ce qui concerne la gestion de cadres
: Jean TIBERI a déclaré avoir compris " le
besoin de changement des cadres ". La D.R.H. (direction des
Ressources Humaines) devra veiller à leur formation, leur mobilité,
leur information (création d'une Lettre aux cadres). Un " guichet
unique " sera créé pour la gestion de leur carrière.
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"UCP Flash"
porte d'autre part à votre connaissance les information suivantes :
- L'étude du cabinet O.G.T., synthétisée dans un rapport
de 87 pages remis dans un premier temps aux conseillers de Paris et
aux organisations syndicales, constate " l'affaiblissement du
Secrétariat Général ", " l'indépendance forte des directions
" et estime que l'administration parisienne " se fige " à
cause de la lourdeur des processus de décision.
L'étude formule des propositions
permettant de " rendre lisible l'action municipale " et d'améliorer
le rapport " coût/qualité des services " par
la mis en place d'un système de pilotage au niveau du Secrétaire Général.
Elle préconise également le recentrage de la D.F.A.E.C.G. ( le contrôle
d'opportunité des projets financiers émanant des directions devant être
assuré par le S.G.) ainsi que la création d'une sous-direction de l'encadrement
à la D.R.H.
- L'opinion des cadres, formulée
par le biais de questionnaires remplis par 86% des personnels de catégorie
A au début du mois de mai 1998, à constitué un élément important dans
les conclusions formulées par le cabinet d'audit.
Il ressort de l'étude que :
- 98% des cadres souhaitent " la fixation d'objectifs ou
de règles du jeu " ;
- 91% d'entre eux ont " une vision négative de leurs possibilités
de promotion "
[39% la jugeant limitée, 30% aléatoire et 22% inexistante] ;
- 88% expriment une perplexité devant " l'alourdissement du fonctionnement
actuel des services " ;
- 84% expriment " leur fort attachement au devenir de l'administration
parisienne " ;
- 83% se voient " plutôt à l'écart des changements " introduits
par la réforme des services engagée en 1996 ;
- 73% estiment que " les changement sont nécessaires " et affirme
l'existence " d'une forte conscience de service public au sein de
l'administration " ;
- 72% sont " fiers de travailler à la Mairie de Paris " ;
- 64% sont " satisfaits de leur niveau de responsabilité " ;
- 56% pensent que les décisions prises par la Ville de Paris " respectent
l'intérêt des habitants " ;
- 50% pensent que la réorganisation de 1996 est " une fausse bonne
idée " ;
- 47% pensent que les décisions " sont prises au bon niveau "
;
- 46% sont partants pour des changements " quand cela sera plus clair
" ;
- 40% déclarent " mal connaître les priorités de la mandature "
;
- 40% considèrent que le réflexion en cours sur l'amélioration du fonctionnement
des services " ne changera rien " ;
- 36% se sentent " fortement respectés et reconnus dans leur travail
" ;
- 36% estiment que les décisions prises " respectent l'intérêt des
personnels " ;
- 26% considèrent que leur hiérarchie " tient réellement compte de
leurs efforts " ;
- 19% sont satisfaits des " pratiques actuelles en terme de communication
interne et de participation aux décisions au sein de leur direction
" ;
- 16% considèrent que le réforme de 1996 " a permis des progrès sérieux
".
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