LES CADRES ET LEURS DIRECTEURS.
Une étude ayant pour thème les
rapports entre les cadres et leurs directeurs est menée actuellement
par l'U.C.P.
Ses résultats seront publiés dans un prochain numéro
de "Paris Cadre", qui paraîtra à l'automne. Les
responsables de l'U.C.P. ont été reçus par Jean
PISTIAUX (directeur des Finances et des Affaires Economiques), Claire
RECLUS (directeur du Centre d'Action Sociale), Jean-François
BERAUD (directeur de la Jeunesse et des Sports) et Alain FAUVET (directeur
de l'Informatique et des Télécommunications). Ils s'entretiendront
prochainement avec Jean GAUTIER (directeur de l'Architecture), Jean-Marie
PERRIN (directeur de la Voirie), Jean-Jacques AILLAGON (directeur des
Affaires Culturelles) et Philippe GALY (directeur de la Protection de
l'Environnement).
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TEMPS PARTIEL.
Un rapport de l'Inspection Générale
de l'Administration (I.G.A.) a été remis récemment
au gouvernement, conformément à la mission
qui avait été confiée à l'IGA par l'ancien
ministre de la fonction publique, Jean PUECH, en juillet 1995.
Ce rapport recommande de mieux explorer la
voie d'annualisation du temps de travail dans la fonction publique.
Depuis le décret du 24 août 1994, l'Etat a la possibilité
d'aménager les horaires dans le cadre annuel - à condition
de ne pas dépasser une moyenne de 39 heures hebdomadaires sur
la durée considérée. Une circulaire du 22 mars
1995 ouvre également la voie de l'expérimentation en matière
d'annualisation du temps partiel. Mais les exemples restent, pour l'instant,
très limités - constate l'I.G.A. - car les fonctionnaires
redoutent de perdre le bénéfice des heures supplémentaires.
Selon le ministère de la fonction publique, 8,1
% des fonctionnaires travaillent à temps partiel (13,8 % de femmes
et 0,8 % d'hommes). Plus de la moitié des femmes ont
choisi la formule du temps partiel à 80 %, afin de pouvoir s'occuper
de leurs enfants le mercredi.
Répertoriant les principaux dispositifs d'aménagement
du temps de travail, l'Inspection Générale
de l'Administration adopte une attitude critique et "déplore
les conditions dans lesquelles cet aménagement est généralement
mis en oeuvre, avec, notamment, une absence de réflexion préalable
et une introduction au coup par coup".
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