Et les moyens matériels ?
Lors de la signature du protocole d'accord cadre sur l'A.R.T.T., celui-ci
prévoyait, dans son article 20, intitulé "démocratie sociale", la fourniture
par la Ville aux syndicats des moyens matériels nécessaires à leur fonctionnement
"afin (qu'ils) soient en mesure de jouer pleinement leur rôle dans le
dialogue social". Et depuis 2001, plus de nouvelles des moyens. Se réfugiant
toujours derrière de bonnes excuses (réorganisation de la DLTI en DSTI
et DMG, par exemple), la Ville ne cesse de différer leur mise en place.
Et maintenant, on attend les résultats des prochaines élections professionnelles
! Si les moyens sont attribués immédiatement à l'issue de celles-ci,
il aura fallu près de quatre ans pour appliquer vraiment un protocole.
Ainsi, outre ses problèmes de locaux, l'U.CP. a demandé depuis plus
de six mois à l'administration le remplacement de deux télécopieurs
hors d'usage. A l'occasion du C.T.P. Central du 22 janvier, le représentant
de l'U.C.P., Marc FAGET, a rappelé cette situation. Et depuis, en dépit
de vagues promesses, rien n'a bougé. Alors, si vous envoyez un fax à
l'U.C.P. ne soyez pas surpris de ne pas obtenir de réponse par le même
canal…
Autre exemple : jusqu'en 2003, les crédits de fonctionnement (fournitures
de bureau, etc.) alloués aux syndicats étaient gérés par la D.M.G. A
partir de 2004, la D.R.H. en a repris la gestion. Or il semblerait que
les crédits correspondants n'aient pas affectés à ce service, aussi
les organisations syndicales ne peuvent établir leurs commandes qui
leur sont dus.
Cette situation entrave le libre exercice des fonctions syndicales et
nous souhaitons qu'elle soit réglée le plus rapidement possible.
L'U.C.P., comme tous les autres syndicats, a besoin de moyens matériels
afin de continuer à informer et à défendre efficacement les personnels.
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Les
" œuvres sociales " pour le personnel : reprendre de la main droite ce
que l'on a donné de la main gauche…
Le budget des œuvres sociales consacré au personnel de la Commune et du
Département de Paris a été légèrement augmenté mais à quel prix : la contribution
de la Ville pour l'AGOSPAP est passée de 0,45% environ de la masse salariale
à 0,50 % en y incluant la valeur de location (au prix du marché !) des
centres de vacances de l'AGOSPAP ainsi que du siège social, rue de la
Bucherie qui étaient jusqu'à présent mis à disposition gratuitement par
la Ville. Parmi ces centres figure le centre de vacances familiales d'AYDAT
qui sera fermé cette année, (en raison de l'absence de travaux de mise
en conformité dus par le propriétaire, c'est à dire la Ville). Ainsi la
Mairie de Paris facture-t-elle à 730 000 euros cette "valorisation" de
sites pour lesquelles elle n'a pris aucun engagement d'investissement.
Les personnels d'encadrement A et B sont particulièrement touchés par
cette absence de politique sociale puisque la Ville a refusé de consacrer
le moindre euro à la mise en place du quotient familial pour amortit l'effet
de compensation.
En effet, les réductions pour les tranches les plus basses sont faites
au détriment des tranches les plus élevés (13 000, 11 000, 9 000 euros
par tranche de quotient familial, obtenu en divisant le revenu imposable
2002 par le nombre de parts).
Ainsi pour les vacances juniors, l'augmentation peut atteindre 78 % pour
certains séjours par rapport à l'année 2003 !
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