Réforme à la DPE.
S'appuyant sur un audit réalisé par un cabinet privé, la Directrice
de la Protection de l'Environnement a décidé de conduire une réforme
des Services Techniques de la Propreté de Paris (S.T.P.P.) placée sous
le slogan " Paris propre, ensemble ". Le 9 octobre dernier, devant 300
personnes (cadres, agents de maîtrise, personnels administratifs et
techniques, représentants du personnel), Mme POIX a présenté les trois
principaux axes de cette réforme :
- mise en place d'un contrat " gagnant-gagnant " avec
les personnels, consistant à proposer des améliorations des conditions
de travail et des perspectives de déroulement de carrière en échange
d'engagements sur la qualité de service à rendre ;
- mise en place de contrats d'objectifs avec les mairies
d'arrondissement, pour remplacer l'actuelle logique de moyens par une
logique d'objectifs de propreté à atteindre et à maintenir par secteur
;
- refonte complète de l'organigramme des S.T.P.P.
: suppression de deux niveaux hiérarchiques (disparition des sections
et des circonscriptions territoriales), renforcement des subdivisions
(affectation de cadres A supplémentaires), rattachement de certains
services supports (bureau du personnel, des marchés, des finances et
de la comptabilité, de l'informatique) aux services centraux de la direction,
suppression du Centre d'Action de la Propreté de Paris (les inspecteurs
chargés de la répression des infractions étant affectés aux services
de terrain), transfert éventuel de l'activité " moyens mécaniques "
(véhicules, chauffeurs, entretien mécanique) et " entretien des locaux
" vers d'autres directions de la Ville.
Le 6 novembre, les organisations syndicales, dont l'U.C.P., étaient
conviées par Mme POIX à une réunion visant à présenter la démarche retenue
pour concrétiser cette réforme : six chefs de projets ont été désignés,
chargés chacun d'étudier différents thèmes, avec des objectifs de mise
en œuvre compris entre mi et fin 2003.
Face à cette réforme, l'U.C.P. :
- constate qu'elle est imposée par le haut, sans aucune
concertation avec les agents et notamment les cadres, qui seront pourtant
chargés d'appliquer cette réforme ;
- demande qu'une attention particulière soit portée
à la situation des agents, en particulier les personnels administratifs
et techniques, dont le positionnement et les missions seront modifiés
dans le cadre de cette réforme ;
- s'interroge sur la pertinence du nouvel organigramme,
qui, s'il supprime certains doublons, génère de nombreuses difficultés,
par exemple en matière de synergie entre les services de terrains, dont
les missions s'accroissent considérablement ;
- souhaite que la question des moyens nécessaires
(personnels supplémentaires, moyens informatiques, locaux, etc.) soit
réellement prise en compte, en préalable à toute mise en œuvre.
|