GROUPE DE TRAVAIL ATTACHES : des propositions insuffisantes.
Le groupe de travail " Attachés " s'est réuni pour la quatrième fois
le jeudi 14 mars. Certaines propositions " d'amélioration " des avancements
ont été faites par la D.R.H., mais ont été jugées très insuffisantes
par le Syndicat des Cadres Administratifs et Assimilés, représenté par
son président Marc FAGET et son Secrétaire Général Adjoint Bernard JACQUOT.
Il est en effet proposé d'augmenter d'une unité par an le nombre d'attachés
principaux et de créer dans le même temps 6 postes de Chef de Service
Administratif.
Il y a à ce jour 40 postes vacants d'attachés principaux et l'augmentation
proposée ne permettra pas d'atteindre 35 % de l'effectif (29 % de l'effectif
réel actuellement). Ces propositions ne résorberont pas le déficit en
matière d'avancement.
Le S.C.A.A. demande à la municipalité de faire un effort pour atteindre
au plus tôt le taux de 35% et de prévoir un nombre important de créations
de postes de CSA, et ce avant 2006, date à partir de laquelle les départs
en retraite vont augmenter.
Quand à la fusion, elle doit bénéficier aux deux corps. C'est pourquoi,
contrairement au syndicat des attachés de l'U.N.S.A., qui soutient activement
cette mesure, le S.C.A.A. et la C.G.C. ont demandé à l'Administration
d'attendre plusieurs années afin de régler les différents problèmes
qu'elle pose, en particulier ceux concernant l'avancement, 30 postes
d'attachés principaux passant à la trappe.
Jean-Pierre ARNAULT au nom de la C.G.C. a souligné qu'en plus la fusion
ferait perdre le bénéfice d'un poste d'administrateur sur six au tour
extérieur. Le S.C.A.A. et la C.G.C. ont par ailleurs insisté pour que
soit maintenue l'indispensable homologie avec le corps d'attachés d'administration
centrale de l'Etat.
La prochaine réunion est fixée au mardi 30 avril, avec pour ordre du
jour l'examen des propositions du S.C.A.A.
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Les fonctionnaires face au papy-boom.
Voici deux ans, le rapport Cieutat prévoyait que, d'ici 2012, 45 % des
agents de la fonction publique d'Etat partiraient à la retraite. Ces
chiffres ont été depuis affinés et les ministères disposent désormais
de chiffres fiables, par catégorie et par corps.
Ces chiffres font en particulier ressortir une pyramide des âges du
secteur public totalement différente de celle du privé. Ainsi, tandis
que dans le secteur privé, la répartition des actifs dans les différentes
tranches d'âges est relativement homogène, aucune catégorie ne représentant
plus de 15 % des actifs, la fonction publique d'Etat présente un pic
important dans la tranche 46-50 ans qui regroupe 20 % des agents de
l'Etat.
Les départs annuels devraient culminer autour de 2007, mais avec des
contrastes entre les ministères. Ainsi, l'Education Nationale, qui représente
à elle seule la moitié des fonctionnaires civils de l'Etat, connaîtra
une période critique de 2003 à 2008, avec 37.000 départs par an en moyenne.
La fonction publique hospitalière, pour sa part, est déjà confrontée
au problème, en partie en raison du délai de formation nécessaire (trois
ans pour les infirmières) et a commencé à augmenter fortement le nombre
de places dans ses écoles.
En ce qui concerne la fonction publique territoriale, la situation est
moins préoccupante car seulement 35% des agents atteindront leurs 60
ans d'ici à 2012. Mais là aussi, une réflexion est en cours.
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