N° 3

1ère année

4 septembre 1995
     
 Retour
 Précédent
Suivant 
     

Tous les services de l'administration française impliqués dans l'action à l'étranger devraient connaître dans le futur un profond remaniement.

Le Premier Ministre Alain JUPPE entend en effet transformer la diplomatie française en une véritable force de frappe économique, suivant en cela la voie ouverte par les Etats-Unis depuis le début de la présidence CLINTON en 1993.

Le rapport Picq sur la réforme de l'Etat rédigé l'an dernier avait déjà recommandé de réunir dans les mêmes mains l'action diplomatique et l'action économique de la France, réparties pour l'instant entre trois ministères : Affaires Etrangères, Economie et Finances, Industrie et Commerce Extérieur.

Le gouvernement JUPPE ne veut sans doute pas aller jusque là, mais le ministre des Affaires Etrangères Hervé de CHARETTE a déjà annoncé pour 1997 la fusion de son ministère et de celui de la Coopération. Ce regroupement (que Pierre MAUROY, à l'époque Premier Ministre, avait déjà essayé de mettre en oeuvre en 1982) pourrait entraîner le rattachement de l'aide publique au développement (budget : 10 milliards de francs) au Quai d'Orsay.

La vraie question, estiment les spécialistes, est de savoir si cette fusion aboutira ou non à la constitution d'une grande agence de développement économique, sur le modèle américain.

Le Revenu Français rappelle à ses lecteurs dans son numéro du 1er septembre que les copropriétaires d'immeubles peuvent demander à la Ville de Paris d'habiller d'une peinture artistique un mur pignon, "très vaste, très visible et très laid".

La Ville de Paris fait peindre des murs dans les arrondissements de l'est et du centre. Après acceptation du dossier, elle organise un concours, choisit le projet, le soumet aux copropriétaires et effectue tous les travaux à ses frais, y compris le revêtement du mur. L'oeuvre est censée durer de dix à quinze ans, après quoi les copropriétaires ont le choix entre la rafraîchir, la remplacer par une autre, ou faire ravaler le mur en blanc.

La Ville de Paris "fait du travail soigné pour que l'oeuvre dure", note Le Revenu Français qui cite à titre d'exemple un mur dans la rue Saint-Fargeau (20e) où "le bas du décor n'est pas en peinture mais carrément en céramique".

D'autres villes, Clermont-Ferrand, Suresnes, Lyon, Chamalières, ont mis en oeuvre des programmes d'embellissement similaires.

 

La bibliothèque historique de la Ville de Paris, 22 rue Mahler, Paris 4e, Tél. : 44.59.29.40, organise jusqu'au 17 septembre (sauf le lundi) une exposition consacrée à la sculpture funéraire à Paris (1804-1914). La bibliothèque édite également un catalogue de l'exposition intitulé "Mémoire de marbre"
(448 p. 700 illustrations 350 F).

La revue de bandes dessinées A Suivre publie dans son numéro de septembre un long article rempli d'humour au sujet de cette exposition, et en profite pour demander à des dessinateurs célèbres (entre autres Tardi, Schuiten et Moebius) comment ils voient leur propre tombe. Imagination et ironie garanties.



Bulletin syndical publié par l'Union des Cadres de Paris (UCP)
2bis, square Georges Lesage 75012 Paris
Téléphone : 01.43.47.80.10 - Télécopieur : 01.43.47.81.45
 Retour
Haut de la page