Bienvenue sur le site internet du syndicat UCP

UCP "Indépendants avec vous, gagnants ensemble"    Dernière mise à jour le 19 Septembre 2019  

 

 

L'Union des Cadres de Paris est un regroupement de syndicats professionnels catégoriels représentant les corps d'encadrement de la Ville de Paris et de nombreux corps de catégorie B et C.

Elle est totalement indépendante de tout engagement politique ou partisan.

Son objet est d'assurer une représentation du personnel au sein des instances paritaires de la commune et du département de Paris.

Les élections des 4 décembre 2014 ont placé l'UCP au 5° rang des organisations syndicales  représentatives des personnels de la Ville et du Département.

Elle siège dans 19 C.A.P. et dans 17 C.T. de directions.

Elle est aussi présente au Conseil Supérieur des Administrations Parisiennes, au Comité Technique Paritaire Central et au Comité d'Hygiène et de Sécurité Central de la Ville.

Un groupe de personnes toujours prêts à travailler pour vous et avec vous.

 

   

Retrouvez aussi l'UCP sur l'Intranet de la Mairie de Paris, rubrique Syndicats.

ACTUALITES

17 septembre 2019 - Billet d’humeur de rentrée

Après que la plupart d’entre nous a pu prendre un repos mérité, afin de recharger les batteries dans la déconnection, de pouvoir passer à autre chose, cultiver son ailleurs, consacrer plus de temps à ses proches ou tout simplement accomplir des besognes domestiques en souffrance faute de temps, nous n’oublions pas celles et ceux qui, atteints par la maladie ou dans la difficulté, auraient aimé avoir d’autres sujets de préoccupation, somme toute futiles au regard de problèmes plus sérieux. Nous leur souhaitons le plus prompt rétablissement ou la résolution de leurs difficultés.

Par ailleurs, vous aurez tous remarqué que l’été a été chaud, tant sur le plan climatique, que sur les sujets d’actualité.

En effet, le vote de la loi dite de transformation de la Fonction Publique intervenu le 6 août dernier a aggravé le projet de loi initial, qui déjà entérinait la mort programmée de la Fonction Publique et de ses principes républicains. Certaines dates d’application seront d’effet immédiat, d’autres anticipées, notamment pour des mesures les plus négatives. Cerise sur le gâteau, le droit de grève, qui ne figurait pas dans le projet initial, sera restreint. La mesure la plus choquante est la menace de sanction pour l’agent qui s’étant déclaré en grève, peut être sanctionné s’il y renonce finalement et reprend son travail sans en informer sa hiérarchie

Nous reviendrons en détail sur ce point comme sur d’autres pour faire des propositions à l’Administration parisienne, afin qu’elle ne se croit pas obligée d’appliquer les mesures les plus négatives de la loi, sachant qu’il s’agit d’une « boîte à outils » laissant des marges de manœuvres aux employeurs publics. C’est sur ces marges de manœuvre, que l’UCP et toutes les Organisations Syndicales représentatives de la Ville de Paris, comptent bien agir et négocier.

Quant au projet de réforme des retraites, sous couvert d’équité, pourtant déjà mise en œuvre depuis les précédentes réformes (même nombre d’annuités public/privé et même montant des pensions correspondant à la moitié du revenu d’actif) et de simplification, c’est une volonté délibérée de pouvoir diminuer le montant des pensions, sans recours à la loi, par simple texte règlementaire en diminuant le montant du point. De l’uniformité nait l’ennui dit le philosophe, mais plus que l’ennui, c’est l’injustice qui menace les catégories moyennes en les taxant pour financer les minimas sociaux. Que l’Etat providence est généreux avec l’argent des autres !

La retraite par répartition est un système solidaire entre tous les assurés, fondé sur le montant des cotisations et la durée de cotisation. Si ces fondamentaux sont battus en brèche pour tirer vers le bas tous les retraité futurs, le Gouvernement souhaite-t-il que l’on travaille jusqu’à 70 ans et plus, avec le risque aggravé de vivre plus vieux en mauvaise santé, voire d’écourter la vie ?

Ne rompons pas les subtils équilibres. Oui, notre génération doit relever un formidable défi de financement des retraites, question fondamentale qui ne se posait pas à nos ainés, victimes de guerres incessantes et d’épidémies. Ne regrettons pas de vivre plus vieux et si possible en bonne santé. Puisons dans notre génie pour trouver les solutions dans l’équité, la justice et l’harmonie, seul moyen de continuer à faire vivre un système de par sa nature solidaire. Il en va de notre choix de société !

Voilà donc des sujets brûlant qui nous attendent dès la rentrée, qui se profile aussi chaude que l’été. Mais, nous ne sommes pas là pour subir, nous voulons être force de propositions et acteurs de notre avenir !

Le Président de l’UCP

 

L’UCP dit non à la privatisation d’Aéroports de Paris !

Dans la logique du projet de loi dit de transformation de la Fonction publique, que l’UCP combat, la privatisation des services publics, tant nationaux que locaux, est privilégiée sans se poser la question du coût pour le contribuable et l’usager et sans demander l’avis des personnels du service public transférés à l’entreprise privée.

L’UCP considère qu’ADP est une infrastructure stratégique de transport qui doit rester sous le contrôle de l’État.

Le caractère international de cet équipement en fait une frontière de droit et de fait. La gestion d’une frontière, fonction régalienne d’État, est-elle transférable au secteur privé ? l’UCP dit NON !

Les promoteurs de ce projet funeste arguent du fait qu’il y a de nombreuses boutiques marchandes et qui rapportent. L’État doit-il conserver ce qui est déficitaire et confier au privé ce qui est rentable ? L’UCP dit NON !

L’UCP dit NON à la privatisation rampante des services publics !

Les échecs de la privatisation des autoroutes et de l’aéroport de Toulouse doivent servir d’exemple à ne pas reproduire !

L’UCP vous invite à signer la pétition en ligne

Illustration

 

Rassemblement contre la loi Fonction publique

Jeudi 27 juin 2019 à 12h

Devant le Ministère des finances de Bercy

Métro Bercy
Derrière notre banderole intersyndicale de la Ville de Paris

Vous ne pouvez pas vous rendre à Bercy ?

Montrez votre mobilisation en vous réunissant ce même jour
à 12h précises ou à défaut à la pause,
à l’entrée de votre lieu de travail (atelier, bureau, service)
avec l’affichette « 
NON » (à télécharger ici)

Prenez quelques photos de vous-même ou du groupe
acceptant la diffusion de son image
et envoyez la meilleure à l’adresse de l’intersyndicale

Intersyndicalevpfp@gmail.com

Ces photos nous permettrons de montrer l’ampleur de votre mobilisation afin de convaincre
la Maire de Paris à défendre ses personnels

UCP Flash du 17 Mai 2019

 

Une belle avancée sociale pour tous les personnels :

GARANTIE DE SALAIRE POUR TOUS !

Telle est l’avancée sociale que nous avons actée lors du Comité Technique Central du 15 mai 2019.

Rappelons que 1 000 collègues par an se retrouvent dans la détresse en tombant à demi-traitement.

Il est donc urgent d’agir.

En effet, la couverture prévoyance est une revendication que l’UCP porte depuis plusieurs années et telle qu’elle nous est présentée, répond aux attentes des personnels. Les facilités d’accès que nous préconisons et qui sont retenues : sans limite d’âge, sans questionnaire médical préalable, sans majoration tarifaire pour adhésion tardive et sans délai de stage ou de carence.

Ces dispositions favorables aux personnels, ne sont certes pas sans conséquences sur le montant des cotisations pour couvrir les risques accrus de l’assureur.

Afin d’accompagner tous les personnels, sans exclusive, dans cette démarche, la Ville de Paris participera financièrement mensuellement, à la cotisation versée par chaque agent qui souscrira à ce contrat de groupe  (7 tranches tenant compte des salaires, prise en charge totale par la Ville pour les deux premières tranches correspondant aux revenus les plus modestes, puis dégressive au fur et à mesure de l’augmentation de la rémunération (18€, 14€, 11€, 8€ et 5€).

Tout en restant dans la logique de progressivité de la participation financière de la Ville de Paris en faveur des salaires les plus modestes, l’UCP a proposé  de majorer la participation financière de la Ville afin que le restant à charge de l’agent soit allégé, l’objectif étant d’intéresser le plus grand nombre.

La Ville s’en est tenue à sa participation financière initiale correspondant, il est vrai, à un effort financier de 1,2 million d’Euros, qui remplacera à terme l’APS mensuelle.

Si l’APS mensuelle excluait la majorité des personnels, ce ne sera pas le cas dans la prise en charge de la garantie de salaire. Quant à l’APS annuelle, celle-ci reste garantie et inchangée.

C’est donc un plus pour Tous, qu’il convient de reconnaître et qu’il faudra garantir et améliorer dans le temps.

En outre, le périmètre du contrat collectif comprend actuellement la Ville, le CASVP et EPPM. L’UCP préconise l’extension possible aux autres établissements publics dépendants de la Ville de Paris, à savoir l’École du Breuil, la MDPH 75, l’ESPCI et l’EIVP. Sur ce point, contact sera pris avec ces établissements pour, dans un second temps, pouvoir les associer à cette avancée sociale en faveur de leurs personnels.

Modalités pratiques : effet immédiat à partir du 1er janvier 2020 dès la souscription, sur la base du volontariat, de chaque agent. L’indemnisation des agents devrait se faire dans un délai inférieur à une semaine couvrant jusqu’à 95% du salaire net mensuelle (régime indemnitaire et NBI compris).

Fiche d’entretien professionnel annuel : peut mieux faire !

Cette remarque s’adresse à l’Administration, non aux agents, pour le document d’entretien professionnel annuel qui nous a été soumis. Cette fiche est largement perfectible, pour ne pas dire totalement insatisfaisante.

Ce document a le mérite d’acter l’obligation règlementaire de supprimer la note chiffrée pour nos collègues de catégorie C et catégorie B (c’était déjà mis en œuvre  pour les collègues de catégorie A sur l’application FMCR).

Pour l’UCP, il s’agit donc d’un document provisoire qu’il faut considérer comme tel pour la prochaine campagne des entretiens d’évaluation, afin d’engager avec les Organisations Syndicales un réel travail de concertation et de dialogue social pour valoriser chaque agent.

 

 

 

 

 

UCP Flash n°728 du 3 Janvier 2019

 

VŒUX DU PRÉSIDENT DE L’UCP

 

Le premier numéro d’UCP Flash de cette année est l’occasion, pour toute l’équipe de l’UCP et pour moi-même, de vous présenter, chères lectrices et chers lecteurs, nos meilleurs vœux pour 2019, en espérant qu’elle vous apportera, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, santé, joie et bonheur, un moral à toute épreuve et qu’elle sera pleine de satisfactions personnelles et professionnelles.

J’ai bien entendu vécu les élections professionnelles qui viennent de s’achever avec beaucoup de satisfaction, parce que j’y ai vu une nouvelle marque de votre confiance : vous avez été sensibles aux actions conduites par l’UCP, à ses positions et plus largement, aux valeurs qu’elle porte. Un grand merci à vous, électrices et électeurs ! Un grand merci aussi à vous tous qui avez participé à notre campagne, qui avez été nombreux à être élus dans les Comités techniques, les Commissions administratives paritaires. Et un dernier merci pour avoir ainsi démenti l’affirmation souvent diffamatoire, selon laquelle l’UCP serait uniquement « le syndicat des cadres, et donc des chefs » alors que nos candidats ont été à part presqu’égale issus des catégories A (33 % des candidats), B (36 %) et C (31 %). Je ne pouvais pas m’empêcher d’exprimer ce satisfecit…

Malheureusement, sur le plan syndical, nous avons à nouveau vécu des situations difficiles à accepter. Il en va ainsi de la suppression des contrats aidés : alors que le président du CHSCT central (désormais premier adjoint de la Maire) avait acté la nécessité de recourir à un cabinet d’expertise (répondant au vœu unanime de toutes les organisations syndicales) pour évaluer les risques psychosociaux induits par cette suppression pour les agents concernés bien entendu mais aussi pour les services dont l’organisation s’appuyait souvent sur ces agents. Malgré nos demandes répétées, ce dossier n’a toujours pas trouvé d’issue favorable. Autre sujet extrêmement crispant fut la fusion des corps de cadres techniques, imposée par l’exécutif municipal contre l’avis des personnels concernés, opposition exprimée par un mouvement intersyndical  porté par l’UCP, la CGT, FO et le SUPAP-FSU. Cette opposition a été ignorée par l’exécutif en dépit de nos nombreuses interventions, ce qui nous a contraints à déposer un recours en annulation auprès du Tribunal administratif de Paris. Fort heureusement, nos craintes de perte de représentativité dans les nouveaux corps se sont avérées infondées. Autres irritants, la suppression arbitraire des  « jours de faits exceptionnels », le maintien de l’incompréhension totale de la gestion des jours de récupération au sein des directions, la tentative d’imposer le système de  gestion du temps au forfait (un seul badgeage par jour) dans certaines directions, qui  nous semblent menacer le protocole ARTT, que l’UCP avait signé en 2002. L’UCP s’est fortement investie dans une démarche cherchant à encadrer les enquêtes administratives, en proposant des règles protégeant les collègues impliqués dans une telle enquête. Nous avons été entendus, mais nous resterons vigilants. L’UCP a également engagé une démarche sur les régimes indemnitaires des corps techniques (rémunérations accessoires et primes de gestion), demandant la fin du gel de ces primes (depuis 8 ans) et le rattrapage correspondant, ainsi que l’annualisation du versement de ces primes, démarche qui n’a pas donné à ce jour les résultats escomptés. Enfin, suite au mouvement national (des « gilets jaunes ») sur le pouvoir d’achat, l’UCP a demandé (avec d’autres syndicats) le versement d’une prime de fin d’année, demande restée sans réponse à ce jour.

Même si j’ai bien lu comme vous le courrier des vœux de la Maire, qui nous promet « les meilleures conditions de travail possibles », remercie « le service public d’excellence  que (nous incarnons) au quotidien »  et annonce aux élus des élections du 6 décembre dernier un « dialogue social dense et fertile », nous devrons poursuivre notre investissement au quotidien, pour vous être utiles et nous opposer aux décisions arbitraires, sans concertation, que la Municipalité n’hésitera pas à vouloir nous imposer. Vous pouvez compter sur l’UCP qui œuvrera à promouvoir les bonnes pratiques, en l’occurrence le respect des individus, la bienveillance, le partage de valeurs communes, la recherche de solutions partagées, la réussite du collectif et donc en résumé le « bien-travailler ensemble ».

Bonne année à vous !

Yves Borst
président de l’UCP

 

 

UCP Flash n°726 du 11 décembre 2018

 

élections professionnelles 2018 :
avec vous, pour vous,
l’ucp plus forte !

§  L’UCP est désormais la 4e force syndicale au Comité technique central sur les 9 organisations syndicales présentes aux élections professionnelles.  

§  L’UCP est présente dans 19 Comités techniques de direction et de service sur les 23 (Cabinet de la Maire-Inspection générale, DAC, DASCO, DASES, DAE, DDCT, DEVE, DFPE, DICOM, DILT, DJS, DLH, DCPA, DPE, DPSP, DRH, DSIN, DU, DVD, DFA, SG-DAJ, DPE Propreté et Eau & assainissement). Elle y totalise 32 sièges.

 

Ce seront autant d’élus qui siègeront pour vous, avec vous, dans les CT.  

§  L’UCP progresse, en totalisant 42 sièges, dans les CAP des corps de catégorie C, B et A et dans les CCP et ce, malgré la fusion des CAP depuis 2014 qui a conduit à la suppression de 54 sièges à pourvoir !

De plus, la position de L’UCP en tant que 1re ou 2e organisation syndicale dans 14 CAP entraînera la désignation d’élus UCP qui vous représenteront à la Commission de réforme qui examine la reconnaissance des accidents de travail et des maladies professionnelles.  

§  Cette progression se retrouve également au CASVP (au Comité technique et dans les CAP) et à l’École des ingénieurs de la Ville de Paris.

 Votre soutien a permis ce résultat.

Il conforte les valeurs portées par l’UCP :
l’indépendance, y compris vis à vis du politique,
l'humain d'abord, le respect,
la bienveillance et la culture de la négociation.

 Osons ensemble faire vivre ces valeurs
et donner du sens au dialogue social !

 

 

UCP Flash n°721 du 19 novembre 2018

 

L’UCP : des candidats à votre image !

L'UCP est un syndicat engagé au service de tous les personnels (C, B et A), sans sacrifier les uns par rapport aux autres et sans les opposer entre eux, quel que soit leur métier, la catégorie, titulaires ou non-titulaires.

Nos candidats sont à cette image. Pour les seules listes de comités techniques (central et de direction), les pourcentages de répartition parlent d’eux-mêmes :

candidats issus de la catégorie C :         31%

candidats issus de la catégorie B :         36%

candidats issus de la catégorie A :         33%

Représenter les personnels n’est pas un métier, c’est un acte pour être utile, dans une culture de concertation et de valeurs professionnelles.

Saisissez l’opportunité du renouvellement des

instances de concertation pour donner corps

à vos convictions et vos valeurs du service public

PALCZEWSKI

 

UCP Flash n°719 du 13 novembre 2018

 

Avec l’UCP,

faisons vivre un autre syndicalisme, de proximité

indépendant et libre de tout engagement confédéral et partisan

Bilan de mi – campagne !

Chers collègues,

à quelques semaines des élections professionnelles, je tenais à vous faire part de notre bilan d’étape.  

§  l’UCP a déposé 73 listes de candidatures pour l’ensemble des administrations parisiennes (Ville de Paris, CASVP, EPPM, EIVP et ESPCI) :


- la totalité des 23 comités techniques de direction et de service ! l’UCP est fière d’être  l’unique organisation syndicale à avoir réussi à relever ce défi.


- 2 listes pour les commissions consultatives paritaires.

Une candidature a également été déposée au nom de l’UCP Métropole dans une collectivité voisine.

§  Mais surtout, ce sont 617 femmes et hommes qui se sont engagés sur nos listes pour relever ce défi et faire vivre le dialogue social dans chaque direction, service et  instances centrales !

Je me réjouis totalement de cet investissement et tiens à les remercier chaleureusement de leur confiance.

cid:image002.jpg@01D47B56.1C1E03C0 

Yves BORST, président de l’UCP

 

 

La mobilisation se poursuit : vous aussi, agissez pour élire vos représentants et faites entendre votre voix !

Votons UCP !

 

UCP Flash n°718 du 7 novembre 2018

Osons !

Avec l’UCP,

faisons vivre un autre syndicalisme, de proximité

indépendant et libre de tout engagement confédéral et partisan

Osons !

Pour favoriser l’épanouissement au travail et l’efficience, nous œuvrons à promouvoir de bonnes pratiques :

  • le respect des individus et la bienveillance
  • le partage de valeurs communes
  • la recherche de solutions partagées
  • la réussite du collectif
  • le bien-travailler ensemble

Le service public auquel nous sommes attachés porte en lui ces exigences.

Autorisons-nous à nourrir ces ambitions

 

Osons ensemble les faire vivre et prospérer !

Votons UCP !

 

9 juillet 2018 : communiqué

« Focus sans fard sur les Personnels de la collectivité parisienne »  - bilan social 2017 -

(Déclaration du président de l’UCP, Yves Borst, au Comité technique central du 19 juin 2018)

La richesse du contenu du bilan social doit évidemment être soulignée. Nous disposons d’un « pavé » de 403 pages, traduisant le travail considérable des équipes de la DRH, et d’un outil d’analyse précieux. La collectivité parisienne satisfait ainsi à son obligation d’un bilan social ainsi que d’un rapport sur l’égalité professionnelle femme homme, comme la plupart des collectivités.

La séance de ce jour est l’occasion, pour notre organisation syndicale, de mettre en avant quelques chiffres qui illustrent des préoccupations que nous exprimons, malheureusement, chaque année.

Elles concernent les emplois, les rémunérations, l’hygiène et la sécurité, les conditions de travail, l’action sociale, la formation, les relations professionnelles…

La grève n’est pas dans l’ADN de l’UCP, mais nous sommes parfois conduits à nous associer à des mouvements, chaque fois que nous constatons des attaques contre la fonction publique. Des décisions récentes prises par la Maire et son administration, comme la suppression de la journée des mères, la suppression des 8 jours de récupération et la fusion au forceps des corps A techniques nous conduisent à ne plus accepter de subir de telles décisions
.

Nous espérons que nos collègues manifesteront leur soutien à cette position de l’UCP lors des élections professionnelles du 6 décembre prochain.

 

 Lire la suite:

 

5 juillet 2018 : communiqué

 

« La Fusion des cadres techniques, l’UCP joue les prolongations ! » 

« Touche pas à mon statut ! »

Tel est le slogan que nous pourrions porter non sans une certaine fierté : en effet, une attaque en règle des statuts des personnels techniques d’encadrement a été engagée, et - croit-on – menée à son terme lors du Conseil de Paris des 2, 3 et 4 mai 2018 lorsque l’exécutif a fait voter les délibérations DRH-6 et suivantes portant sur le statut des « Ingénieurs et Architectes des Administrations parisiennes ».

Mais c’est compter sans la pugnacité de vos représentants, puisque de manière immédiate, l’intersyndicale UCP-CGT-FO-SUPAP-FSU a alerté le préfet sur trois aspects essentiels : un nombre restreint de conseillers étaient présents lors des votes (75 conseillers sur un total de 163, 18 votes contre, 9 abstentions et 48 votes pour), la délibération DRH7 diffère de manière notable du projet soumis au CSAP, et enfin et surtout la délibération DRH6 vise le « corps des Ingénieurs et Architectes » alors que, d’une part,  le titre d’architecte fait référence à un diplôme national spécifique, d’autre part, cette nouvelle appellation n’est pas conforme au visa du décret n° 2005-631 du 30 mai 2005 modifié portant statut particulier du corps des ingénieurs des travaux publics de l’État, enfin, la date de prise d’effet (1er avril 2018) est antérieure à la date du vote des délibérations.

Mais pourquoi l’UCP joue les prolongations ?

La raison résulte de ce constat : une intersyndicale ne permet pas un recours formel, et nous restons convaincus de notre bon droit.

En conséquence, votre syndicat UCP a déposé un recours en annulation auprès du Tribunal administratif de Paris dans les délais impartis à l’encontre de la délibération DRH-6 fixant statut particulier applicable au corps des ingénieurs et architectes d’administrations parisiennes, présentée au Conseil de Paris le 2 mai dernier.

Nous vous tiendrons bien entendu informés des suites données à ce dossier.

Le passage de quatre CAP (n° 4, 5, 7 et 23) très majoritairement UCP à une seule (n° 5) nous contraint et nous fait craindre une baisse de représentativité à l’issue des prochaines  élections professionnelles.

Alors pour les élections professionnelles du 6 décembre, votez UCP !

 

 

Juin 2018 : Nouvelle rubrique Élections Professionnelles 2018

 

Déclaration au Comité technique central du 19 juin

« Touche pas à mon statut ! » 

« Faut-il supprimer la Chambre régionale des comptes ?

Telle est la question iconoclaste qui pourrait nous traverser l’esprit à la lecture du rapport de la Chambre régionale des comptes d’octobre 2017 portant sur les ressources humaines et les personnels non-titulaires de la Ville de Paris. Cette question, à caractère provocateur, est à l’image de la démarche de la Cour des comptes qui n’hésite pas à former un référé auprès du Premier ministre du 22 mars 2018, proposant 5 recommandations tendant à remettre en cause le décret de 1994 portant statut des personnels des administrations parisiennes…

La suite ici -> Rubrique Élections professionnelles 2018.

 

Flash du 26 janvier 2018

Intervention de la section IST de l’UCP au Comité technique du 25 janvier 2018

Chère(s) collègues

Veuillez trouver ci-dessous l’intervention de la section IST de l’UCP au Comité technique de la Direction de la voirie et des déplacements du 25 janvier 2018.

Monsieur le président, Madame la directrice,

Quand l’UCP a appris la mise à l’ordre du jour de ce CT la suppression du poste de chef du Service des territoires pour créer celui de coordonnateur du plan vélo, elle m’a demandé de participer en tant qu’expert  pour exprimer la colère de notre organisation sur ce sujet.

Manque de respect dans la gestion des agents

Après avoir expliqué depuis le début de cette mandature la nécessité de réorganiser les Sections territoriales de voirie et de créer le Service des territoires, vous supprimez le poste de chef de ce service. Pire, la DVD avait recruté en interne un agent pour prendre la succession de Mme Perennes, sa mutation avait été validée, l’agent a fait son pot de départ pour dire au revoir à ses équipes. Et finalement, sa mutation est annulée à la dernière minute. Pas un corps de la ville n’accepterait ça. Pas un agent de la ville ne devrait subir cela. Nous ne l’acceptons pas. C’est inadmissible.

J’ai quelques chiffres à vous donner : 

  • 56 : c’est le nombre d’ingénieurs en chef de la ville de Paris qui pourraient être nommés ingénieurs généraux ;
  • 0 : c’est le nombre d’ingénieur du corps à la tête de la direction. Nous n’avons rien à titre personnel contre Mme la directrice et Mme la directrice adjointe, mais force est de constater qu’il n’est plus fait appel aux ingénieurs des services techniques pour piloter le navire. Nous n’imaginons pas que le recrutement sur le poste de coordonateur du plan vélo se fasse à l’extérieur. Nous rappelons dans tous les cas le fait que la fiche doit être publiée au moins 3 mois avant d’être mise en compétition à l’extérieur. Et nous serons particulièrement vigilants aux explications qui seraient données pour rejeter les candidatures internes.

Manque de confiance en l’exécutif

Quand je suis sorti de l’EIVP, les jeunes diplômés se battaient pour avoir un poste à la DVD. À cette époque, la direction était sous la tutelle de M. Denis BAUPIN. Sous son autorité, et grâce au travail remarquable des équipes techniques, l’ensemble des projets emblématiques de la mandature avait été livré dans les temps. Aujourd’hui, la DVD aurait-elle perdu toute attractivité ? Ou serait-ce le sous recrutement d’ITP par la DRH ? Pour que 5 postes en STV soient pourvus par des personnes extérieures au corps des ITP.

Lorsque j’ai passé ma formation d’IST aux ponts et chaussées, l’un de mes professeurs de transports, M. Pierre Serne, m’a confié que la chance et la principale richesse de la ville de Paris en matière de politique de transports, c’était la DVD et ses cadres. Regardez ce que vous en avez fait aujourd’hui : 

  • vous n’arrivez plus à faire le plein dans vos effectifs ;
  • les équipes ont perdu leurs repères et sont démotivées.

Un autre chiffre : une vingtaine, c’est le nombre de réunions publiques de concertation et d’ateliers de travail depuis 2014 pour le projet de requalification de l’avenue du général Leclerc. À l’automne un projet est finalement arrêté mais au Conseil de Paris de décembre, l’exécutif vote une nouvelle relance de la concertation. Finalement, un arbitrage est pris pour traiter à minima deux couloirs bus en peinture et la place Victor et Hélène Basch. Malgré cela, les équipes de la DVD continuent quand même à travailler sur un nième projet de réaménagement global de l’avenue. Et ce n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres. Je pourrais vous citer le projet de la rue aux enfants voté au Budget Participatif 2014 pour lequel nous n’arrivons toujours pas à sortir les projets, les pistes cyclables de l’avenue de Flandre dont les esquisses sont bouclées depuis près de deux ans mais qui sortira péniblement cette année après de nombreuses réunions publiques et une votation citoyenne, où même le symbolique projet des places parisiennes qui est en péril avec un livraison rendue impossible dans la mandature, comme par exemple les place d’Italie ou de la Bastille où les travaux doivent commencer cette année alors même que les avant-projets ne sont toujours pas arrêtés.

Et nous ne vous parlons même pas de l’abandon de l’entretien du patrimoine que toutes les équipes dénoncent en vain, ni même du nouveau règlement de voirie qui a transféré aux concessionnaires les réfections de voirie avec le résultat qu’on voit aujourd’hui... 

Et comme si cela ne suffisait pas, une couche de mesquinerie par-dessus tout cela

Encore trois chiffres et je m’arrête :

  • 0,05 : c’est le pourcentage d’augmentation des primes 2017 décidées par l’exécutif. Soit à peu près 25€ annuel pour un TP et 60€ pour un IST ;
  • 8 : c’est le nombre de jours de repos compensateurs que vous essayez de supprimer, en contradiction avec l’Accord ARTT voté par cette majorité alors même que les cadres ne comptent ni leur temps ni leurs efforts pour essayer d’atteindre les objectifs fixés ;
  • 7 : c’est le nombre de jours préalables pour signaler qu’on voudrait utiliser notre véhicule de service pour rentrer chez nous le soir après une réunion publique.

Enfin, le projet bâclé de réforme de fusion des corps techniques, porté en toute hâte par l’exécutif sans la réflexion nécessaire et sans prendre en compte nos métiers, nos cultures et nos besoins, finit de casser notre motivation.

Pour conclure, sachez que face à tout cela, un sentiment de défiance s’installe. Il reste 2 ans pour réussir cette mandature. Pensez-vous que nous mouillerons la chemise pour vous y aider dans de telles conditions ?

Je vous remercie pour votre attention.

Joachim DELPECH
Président de la section IST de l’UCP

Janvier 2018

Vœux du Président de l'UCP

Chères lectrices et chers lecteurs,

Alors que nous écrivons désormais l'année 2018, le premier numéro d'UCP Flash de cette année est l'occasion, pour toute l'é quipe qui fait vivre l'UCP et pour moi-même, de vous présenter nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année, en espérant qu'elle vous apportera, ainsi qu'à vos proches et ceux qui vous sont chers, santé, joie et bonheur et qu'elle sera pleine de satisfactions personnelles et professionnelles.

Fin décembre 2017, le sommet climat « One planet summit » réunissant une cinquantaine de chefs d'Etat à Boulogne-Billancourt a de nouveau mis en avant le dérèglement climatique, après une COP 23 qui s'était tenue à Bonn en Allemagne au mois de novembre, réalité dont nul ne devrait ignorer l'évidence, comme l'a douloureusement illustré l'ouragan Irma, qui a dévasté les îles Saint-Martin et Saint-Barthélemy et les catastrophes climatiques qui ont émaillé 2017.

Sans faire de parallèles que vous pourriez juger hasardeux, je retiens de cette année professionnelle qui s'est achevée ce que j'a ppelle le « dérèglement administratif » de la mairie de Paris : un empilement de mesures défavorables aux agents sans tenir aucun compte de leur avis, le maintien de cette tendance centrifuge, consistant à éloigner les services du centre pour les implanter en périphérie, que je critiquais déjà en 2016, une démotivation croissante de trop nombreux collègues, notamment des cadres, qui devrait inquiéter nos édiles. Que nenni, dans le mot de la nouvelle secrétaire générale, qui, tout en évoquant son « immense fierté » et se félicitant de « l'engagement » des agents de l'administration qu'elle dirige désormais, nous encourage à « aller plus loin », certes en indiquant vouloir porter « une attention particulière à la qualité de votre vie au travail ». Même son de cloche dans la lettre que vient de nous adresser la Maire, qui parle d'une « politique de ressources humaines progressiste et protectrice » et reprend la formulation éculée sur l'amélioration des conditions de travail.

Comment y croire, lorsque toutes les mesures négatives sont justifiées par la formule laconique « la Ville n'a plus les moyens », lorsqu'est supprimé le jour des mères, que sont mis en cause les jours de récupération dont pouvaient jusqu'à présent bénéficier les collègues travaillant en horaires variables, que les prestations sociales sont drastiquement réduites, que la volonté de fusionner les corps techniques de catégorie A et A+ va à l'évidence être imposée, quel que soit l'avis des principaux intéressés ?

Je regrette fortement de devoir faire un bilan aussi négatif, surtout maintenant que la mode est d'être appelé par son prénom et de se voir assuré de « bienveillance » et d' « échanges » dont le nombre semble garantir la réussite de tout projet.

Je tiens à ce que l'UCP conserve pleinement sa place dans l'a ction syndicale à la Ville et au Département, en défendant nos valeurs que sont l'union de tous, quels que soient les catégories, les filières ou les métiers, l'indépendance pour mieux vous servir et la volonté d'être gagnants ensemble, en continuant à veiller à ce que les personnels ne soient pas réduits à une variable comptable.

Nous allons bien sûr tenter de vous convaincre de nous accorder votre voix lors des élections professionnelles du 6 décembre prochain, qui nous apporterons à nouveau, je l'espère, notre légitimité pour vous représenter et porter votre voix dans le dialogue social, qui ne devra pas être un simple jeu de postures stériles, mais sortir des logiques d'affichage pour vous permettre de bénéficier de mesures positives, que vous méritez.

Bonne année à vous !

  Yves Borst, président de l'UCP 

Communiqué du 6 novembre 2017

Après les mères, la famille !

Pour l’UCP, c’est INADMISSIBLE !

La Ville de Paris menace de réduire de 2 millions d’€ (sur un budget de 10 millions d’€) la subvention versée à l’AGOSPAP et met le personnel devant le fait accompli, qui se voit refuser l’inscription pour des séjours famille en 2018 !

Le site internet de l’AGOSPAP annonce clairement :

« Vacances : suspension des inscriptions de la Ville de Paris. À la suite de l’annonce d’une diminution de la subvention pour l’année 2018, les inscriptions Vacances Hiver/Printemps 2018 sont suspendues pour les agents de la Ville et du Département de Paris. »

La Ville ferait-elle les fonds de tiroir et chercherait-elle de l’argent dans les caisses de l’AGOSPAP ?

Deux millions en moins sur le dos des personnels, cela laisse interrogatif à propos de la garantie de salaire annoncée pour le 1er janvier 2019.

Pour l’UCP, l’action sociale des personnels doit être financée par l’employeur et non par les salariés !

Ou la Ville espère-t-elle que l’AP-HP finance à sa place, pour affirmer « l’hôpital se fout de la charité » ?

L’UCP avec vous dénonce ces méthodes
et n’en restera pas là !

 

Communiqué du 13 septembre 2017

Oui à la Ville de Paris,

C’est sportif !

 

La Maire de Paris s’enorgueillit de la sélection de notre capitale pour les JO 2024.

Nous le comprenons et nous aimerions nous réjouir, nous aussi, de cette victoire par « jet de l’éponge ».

Mais notre entrainement quotidien, à nous, agents, c’est une autre « paire de manches » :

  • Les déménagements : à l’arrachée
  • Les réorganisations : la brasse coulée
  • Les déroulements de carrière : c’est pétole
  • La fusion des corps : une figure imposée
  • La mobilité : un renvoi au 22
  • Le PPCR : le marathon
  • Le RIFSEEP : une course de fond
  • Le jour de congé fête des mères : KO debout
  • Les récupérations : carton rouge

Et le bien-être au travail, un pari perdu !

Les « forces vives » de la ville seront reçues par madame la Maire, lit-on dans un communiqué de presse, mais les personnels, eux, restent sur la touche…

Nous pourrions légitimement pratiquer le refus d’obstacle, mais nous préférons terminer le parcours et nous engager dans des propositions constructives.

A condition que le dialogue social
ne soit pas hors-jeu !

 

 

LA MAIRE CONTRE LES MÈRES

Au prochain Conseil de Paris, le 3 juillet prochain, Madame la Maire a décidé de présenter une délibération qui porte atteinte aux droits acquis depuis l’année 1975.

En effet, une délibération pudiquement appelée « égalité femme-homme à la Ville de Paris » supprime la journée de congé « Fête des mères », sans état d’âme et sans qu’aucune contrepartie ne soit avancée à ce jour !

L’UCP tient à manifester avec force son désaccord !

On nous explique que le cadre réglementaire, l’évolution des rythmes de travail, ou encore, la pression de la Chambre régionale des comptes d’île de France l’emportent sur nos droits.

Et qu’il est urgent de se mettre en conformité… Mais de quelle conformité parlons-nous ?

Le rapport de la CRC n’est pas encore rendu public, la phase contradictoire n’est pas terminée !

Plus encore, il n’y a eu aucune information digne de ce nom au Comité technique central du 21 juin 2017.

Ce qui est parfaitement illégal !

Mais il y aurait urgence à présenter cette délibération au Conseil de Paris !

Face à de telles procédures, l’UCP, qui ne veut renoncer à rien, rappelle que, plutôt que de rogner sans cesse sur les droits acquis sous des prétextes purement démagogiques, notre Maire devrait se montrer réellement progressiste et :

MONÉTISER 4 JOURS DE CET
pour tous les personnels qui le souhaitent.

Voilà ce qui constituerait un VRAI PROGRÈS !
Voilà ce qui apporterait une véritable SATISFACTION à TOUTES et à TOUS !

Depuis longtemps, l’UCP porte avec force cette revendication.

Avec l’UCP, manifestons notre désaccord 
à l’Hôtel de Ville,
le 3 juillet prochain,

de 9h30 à 13h30

 

Appel à la grève des personnels des Administrations parisiennes

le lundi 3 juillet 2017 (d’une heure à toute l’après-midi)

NON A LA SUPPRESSION DU JOUR DE CONGE DES MERES DE FAMILLES

 

La Chambre Régionale des Comptes, dans un rapport, préconiserait la suppression de ce jour de congé supplémentaire dédié aux mères de famille, attribué depuis plus de 40 ans, au prétexte que ce serait contraire à l’égalité femmes/hommes.

Sans attendre le rapport définitif, la DRH a préparé un projet de délibération au Conseil de Paris pour supprimer ce jour de congé.

Or, où en sommes-nous de l’égalité femmes/hommes ?

Des progrès ont été accomplis, mais du chemin reste à parcourir.

Pour l’UCP, tant que l’objectif ne sera pas atteint, il est de bon droit de maintenir une disposition de discrimination positive à l’endroit des mères de familles. Pour une fois que les femmes ont un droit en plus, au nom d’un objectif non encore atteint et par une logique par l’absurde, on s’empresse de supprimer ce droit, dont la vertu est de compenser tant de retard et d’obstacles à l’égalité femmes/hommes.

Les statistiques en apportent la preuve : qui interrompt sa carrière pour les enfants, en conséquence de quoi, qui a les retraites les plus modestes :

les femmes, toujours les femmes !

Avec les nouvelles générations, cela semble moins inégalitaire, excepté pour les familles monoparentales où dominent les femmes.

Comment l’Administration parisienne peut-elle se précipiter dans une mesure injuste ?

Si la rupture d’égalité est le motif réel, banco, élargissons ce droit aux pères de famille, sans remettre en cause l’accord  ARTT !

A défaut, une compensation financière doit être instituée en cas de suppression.

L’UCP appelle à la grève et à se rassembler

le lundi 3 juillet 2017

Sur le parvis de l’Hôtel de Ville de 9h30 à 13h30

 

 

Janvier 2017 :

Vœux du Président de l’UCP

 

Chères lectrices et chers lecteurs,

 

Tout naturellement et comme à l’accoutumée, le premier numéro de l’UCP Flash en 2017 est l’occasion, pour toute l’équipe de l’UCP et pour moi-même, de vous présenter nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année, que nous vous souhaitons, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, pleine de santé, de joies et de bonheur, de satisfactions personnelles et professionnelles.

Malheureusement, comme en 2015 déjà, l’année qui vient de s’achever a été particulièrement et tragiquement marquée par le terrorisme, en France bien sûr, mais aussi chez nos voisins, en Belgique et en Allemagne. Sans tomber dans une comptabilisation de l’horreur, soulignons que plus de 4 000 personnes dans le monde ont succombé à ces actes terribles.

Ce début d’année se traduit par deux discours lénifiants, celui de la Maire et du Secrétaire général, qui tous deux nous assurent de leur « gratitude » et de leur « fierté », louant notre « professionnalisme » et nous promettant « une politique des ressources humaines progressiste et protectrice ». Nous sommes invités à soutenir la candidature de Paris pour l’attribution des Jeux olympiques et paralympiques qui constitueraient une « exceptionnelle opportunité » pour nous tous et qui nous donnent droit à une épinglette (un pin’s)... Gageons que les directrices et directeurs répercuteront ces discours dans leur direction…

Lorsque nous comparons ces propos à notre quotidien professionnel, nous pouvons parfois avoir le sentiment de ne pas vivre sur la même planète. Citons simplement l’abandon de la durée minimale des échelons, pour laquelle l’UCP avec tous les autres syndicats s’étaient battus, la mise en cause récente du droit de grève, la tendance centrifuge de la Mairie, consistant à éloigner  les services du centre de Paris pour les délocaliser vers la périphérie de la ville (citons, parmi tant d’autres, les dossiers « Bédier » et « rue du Pré »), la transformation de plus en plus nette des dernières instances paritaires restantes (les CAP) en chambres d’enregistrement, sans oublier, et pour clore ce sombre tableau, la déception de la dernière « négociation » relative aux ratios promus sur promouvables.

Pour terminer sur une note plus positive, je tiens à ce que l’UCP, qui a fêté récemment son 25ème anniversaire, conserve pleinement sa place dans l’action syndicale à la Ville et au Département, en défendant vos valeurs que sont l’union de tous, quels que soient les catégories, les filières ou les métiers, l’indépendance pour mieux vous servir et l’engagement au quotidien pour votre reconnaissance professionnelle.

Forte de ses nombreux élus, l’UCP sera au rendez-vous des prochaines échéances qui vont jalonner cette nouvelle année, en portant haut et fort votre voix, au nom des valeurs que nous partageons.

Dans un contexte difficile où les attentes sont nombreuses et trop souvent déçues, soyez assurés que l’UCP saura se montrer digne de la confiance que vous lui accordez, en défendant votre qualité de vie au travail.

Bonne année à vous !